Les règlementations

Nos installations respectent scrupuleusement la Règlementation des Contre-Terrasses sur Stationnement, alliant sécurité et esthétisme.

Voici les points essentiels pour garantir un respect maximal du Règlement des Contre-Terrasses sur Stationnement à Paris. Ce cadre réglementaire assure une occupation harmonieuse, sécurisée et conforme du domaine public.

Palette 100x120 Contre-terrasse 5 mètres linéaires

Exemple d’une Contre-Terrasse de 5 mètres
linéaire mise sur plalette 100×120. Volume 1.5m3

Réglement des Contre-Terrasses sur Stationnement

Version en vigueur au 18 avril 2024

Article 1 : Définition
Une contre-terrasse sur stationnement est une occupation du domaine public destinée aux exploitants de débits de boissons, restaurants, glaciers et salons de thé, installée sur un emplacement de stationnement et destinée à accueillir leur clientèle.

Article 2 : Conditions d’autorisation

  • L’installation d’une contre-terrasse sur stationnement est soumise à une autorisation préalable délivrée par la Maire de Paris, après avis du Maire d’arrondissement et du Préfet de police.

  • La demande d’autorisation doit être effectuée sous forme dématérialisée.

  • L’autorisation est délivrée à titre précaire et révocable, et peut être supprimée pour non-respect des conditions ou pour motifs d’intérêt général.

Article 3 : Emplacements autorisés

  • Les contre-terrasses peuvent être autorisées toute l’année sur stationnement, y compris dans les voies ouvertes en tout temps à la circulation.

  • L’installation est limitée au linéaire de la devanture avec une extension maximale d’une place de stationnement de chaque côté.

  • Aucune installation n’est autorisée sur un emplacement de stationnement réservé (PMR, livraisons, taxis, vélos, trottinettes, Mobilib, bornes de recharge, fonds, motos, scooters).

  • Aucune implantation n’est possible dans un rayon de 5 mètres en amont des passages piétons.

Article 4 : Conception et installation

  • Les contre-terrasses doivent être sur un platelage autoporteur sans ancrage au sol ni fixation sur le trottoir.

  • Un espace libre de 25 cm minimum doit être préservé sous le platelage pour assurer l’écoulement des eaux.

  • Les contre-terrasses doivent disposer de barrières ou écrans de protection solides et stables d’une hauteur maximale de 1,30 m (plancher compris), sans habillage masquant la visibilité.

  • Le revêtement du platelage doit être en bois traité avec finition satisfaisante. L’usage du métal est interdit pour réduire les nuisances sonores et prévenir le risque de sol glissant.

  • L’accès des consommateurs se fait obligatoirement côté trottoir.

Article 5 : Mobilier autorisé

  • Seuls sont autorisés les tables, chaises et parasols (sur pied ou à double pente), ainsi qu’un porte-menu.

  • Les parasols ne doivent pas empiéter au-delà de l’occupation autorisée ni masquer la signalisation routière.

  • Les mobiliers doivent être rentrés à l’intérieur de l’établissement après fermeture.

Article 6 : Conditions d’exploitation

  • L’exploitation est autorisée tous les jours jusqu’à 22 heures.

  • Le bénéficiaire doit maintenir l’installation en état de propreté et enlever les déchets dans l’emprise et les abords.

  • Des poubelles et cendriers doivent être mis à disposition et vidés régulièrement.

  • L’exploitation doit limiter les nuisances sonores et respecter la tranquillité des riverains.

Article 7 : Interdictions

  • L’installation de commerces accessoires ou le stockage de denrées.

  • La pose de tapis ou de revêtement de sol recouvrant le plancher.

  • L’usage de chauffage, brumisateur, ou de tout appareil électrique.

  • Toute publicité sur les barrières ou mobilier.

  • Toute forme de fermeture ou couverture (toiles, barnums, canisses, etc.).

  • Tout raccordement électrique entre l’établissement et la contre-terrasse.

  • La diffusion de musique ou l’organisation de concerts.

Article 8 : Sanctions et contrôles

  • Tout manquement expose le contrevenant à des sanctions administratives pouvant aller jusqu’au retrait d’autorisation.

  • Les agents assermentés de la Ville de Paris et de la Préfecture de Police sont habilités à effectuer des contrôles.

  • En cas de retrait de l’autorisation, l’installation devra être démontée aux frais du bénéficiaire.